À Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo,la variation du prix du transport en commun fait partie des problèmes majeurs auxquels les habitants font face.
Les convoyeurs et chauffeurs des taxis font la loi dans une ville de plus de 10 millions d’habitants sous les yeux des autorités politico-administratives.
Dans le district de la tshangu, situé dans la partie Est,la course de 500 FC selon la grille tarifaire édictée par le gouvernement provincial,revient à 1000 FC,1500 FC voire 2000 FC selon qu’il fait chaud,qu’on est lundi ou samedi.
En début de semaine,le trajet Pascal- boulevard du 30 juin coûte entre 1500 FC et 2000 FC le matin,alors qu’à la même heure,les habitants se trouvant en ville payent 500 FC pour le même trajet.
Ce qui désole encore plus,c’est le fait que l’accès dans le bus soit conditionné par le paiement du montant fixé soit par le conducteur,soit par le convoyeur.
La seule société qui respecte la grille tarifaire est transco,appartenant à l’État.
Du côté du ministère provincial des transports,l’on observe un silence des morts.les agents de cet organe ne sont visibles sur les grandes artères de la ville que quand il s’agit du contrôle des vignettes ou de plaques d’immatriculation.
Cette situation rend plus que difficile,la vie à Kinshasa,une ville déjà confortée à d’énormes difficultés dont celle due au manque d’assainissement des caniveaux.
Doit-on dire que la ville n’est pas gouvernée ?
D’aucuns estiment que cela témoigne de la faiblesse du pouvoir en place ,car gouverner est synonyme d’être en mesure de faire respecter les décisions.
* Plotin Yambenga*
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