La guerre civile serait-elle à porte du pays de Lumumba ?
Comme tout observateur peut le voir, depuis la venue de Félix Antoine Tshisekedi au pouvoir, le risque de l’effondrement de la vie politique devient de plus en plus prévisible.
Le tribalisme a pris de l’ampleur au point de déchirer le Pays. fort dommage, ce concept est usé par les dirigeants censés assurer la cohésion nationale.
n’étant pas disposés à accepter les critiques négatives venant du Camp adverse, du coup , toute personne qui ose critiquer négativement les actions du pouvoir est traitée automatiquement tribaliste et haineux par les adeptes du régime actuel.
Cette manière de traiter les uns de tribalistes et haineux crée des frustrations et renvoie au manque de considération.
lorsqu’un camp politique annonce une marche, pacifique soit elle, la partie adverse prepare elle aussi la même chose desfois, le même jour.
Cette attitude compétitive laisse craindre l’affrontement direct entre les deux camps . Et surtout que , certains partis ont déjà fait preuve de violences; lors qu’ils passent, ils ravagent toutes les effigies , des photos de leurs adversaires politiques, insultent et pillent même.
L’annonce récente de compétition des marches faite par Auguste Kabuya , secrétaire de l’UDPS répondant à la coalition de forces vives qui a annoncé une marche de grande envergure le 6 novembre 2021 risque d’envenimer la situation.
»Quand ils parlent de manifestations de grande envergure, nous allons aussi organiser des manifestations. Comme on veut nous retourner dans la rue, nous sommes disponibles pour faire cette démonstration avec nos amis », avait répliqué, sur Top congo fm, ce dernier.
La manifestation de grande envergure a été annoncée par une grande partie des forces politiques et sociales dont le FCC, Lamuka, Ensemble pour la République et autres mouvements citoyens font partie.
Dans le communiqué conjoint ayant annoncé cette marche, le FCC resté fidèle à Joseph Kabila, l’Ecide de Martin Fayulu, Nouvel élan d’Adophe Muzito, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et d’autres organisations de la Société civile disent se mettre ensemble « dans l’intérêt supérieur de la nation et pour sauver les acquis démocratiques malgré nos différences.
» Nous décidons d’unir nos forces en vue d’obtenir par tous les moyens légaux l’adoption consensuelle d’une loi organique sur la CENI et d’une loi électorale pour l’organisation des élections crédibles, libres, transparentes, inclusives et apaisées en 2023 conformément à notre Constitution » peut-on lire dans ce document.
Pendant ce temps, la population continue à souffrir , elle attend le changement qui tarde toujours à venir.
désespérée et fatiguée d’entendre des beaux discours, la population risque de se prendre en charge.
« Cette nouvelle classe politique risque de plonger le pays dans une guerre civile qu’il n’avait jamais connue depuis 1960 », s’inquiètent certains analystes Politiques.
Il est temps de négocier la paix tout en excluant dans l’articulation courante les concepts tribaliste et haineux, au risque de pourrir la situation.
Tribune
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