Football : Anaclet CIAMALA est l’un des grands formateurs des footballeurs en RDC.promoteur de l’Académie Football École CIAMALA, basée à n’djili, à Kinshasa, où Trésor Mputu Mabi,Ben Malango et Deo Kanda ont été formés.il a répondu à nos questions sur l’avenir de son centre de formation.

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FOOT : il est parmi les grands formateurs des joueurs en RDC.Anaclet CIAMALA MUKENDI est fondateur du centre de formation #Football école CIAMALA,qui a formé plusieurs légendes parmi lesquelles Trésor MPUTU Mabi et #Ben Malango.il a répondu à nos questions sur l’avenir de son académie basée dans la commune de n’djili, à Kinshasa.

Vous êtes à la tête du centre de formation #football école CIAMALA depuis quelle année ?

ACM: « ouf! Beaucoup d’années, moi-même je commence à oublier .depuis 1988 ».

C’est l’année à laquelle l’Académie a été fondée ?

ACM: « oui,j’ai commencé par là.petit-à petit avec JAC trésor,après JAC nsanga et puis JAC star et JAC héritage ».

Il y a combien d’équipes au sein de l’Académie actuellement ?

ACM:  » pour le moment,j’ai deux clubs.un en prémière division de l’Entente urbaine de football de la tshangu,Jeunesse académique club Trésor et Jeunesse académique club Nsanga en deuxième division.bien sûr avec les juniors de JAC Trésor,de JAC Nsanga; les cadets JAC trésor et JAC Nsanga.au total 6 équipes. »

Est-ce qu’il y a des équipes de l’Académie qui participent au championnat de l’Entente provinciale de football de Kinshasa ?

ACM:  » non.j’ai été là-bas,il y a un bon temps.je me suis résolu à jouer un peu en bas pour simplement former les joueurs pour les clubs qui jouent à l’EPFKIN.nous ne pouvons pas être tous à l’EPFKIN. »

Quelles sont les grandes difficultés que vous rencontrez dans l’exercice de ce métier?

ACM:  » pareil pour tout autre centre de formation.tous les enfants que nous recevons ici ont une base culturelle un peu pas conforme à la formation qu’ils doivent avoir.savoir dire bonjour à la maison,savoir pardonner déjà… ça favorise la formation quand on vous la donne avec les normes qu’il faut.là,nous souffrons beaucoup.vous avez des enfants qui ne comprennent pas que le football est un métier comme tout autre métier qui peut procréer une aisance sociale.Donc,nous avons ces difficultés-là au niveau d’éducation de base des enfants.en dehors de ça,nous n’avons pas des terrains qu’il faut.nous formons les enfants sur du sable et ça fait une grande difficulté.les enfants ne maîtrisent pas les gestes fondamentaux qu’il faut.or,la base c’est d’abord la maîtrise de tout ce qui est fondamental.dites-vous bien que ces enfants,s’ils s’en sortent ,c’est que Bravo à eux,car ils font un effort extraordinaire.les moyens financiers doivent suivre,mais nous n’avons pas de moyens conséquents pour une formation digne de nous,pour mettre les enfants à l’aise,assurer leur enseignement parce que le football est une discipline qui se joue dans une communauté où le langage doit être le même.en principe,la langue officielle c’est le français.mais,vous avez difficile à assurer la formation en Français parce que plusieurs de ces enfants viennent des souches pauvres.la plupart n’ont pas été à l’école.il y en a qui ont été à l’école,mais ils ne sont pas restés longtemps là-bas.ils n’ont fait que 6 ans ou 7 ans ,par exemple.ils n’ont pas eu la maîtrise de la langue française qui va aider à comprendre les enseignements du football et un peu plus tard faciliter leur intégration si jamais ils montaient de niveau jusqu’en europe.c’est une difficulté parmi tant d’autres. »

Pouvez-vous nous citer quelques joueurs qui évoluent au niveau national qui ont été formés ici?

ACM:  » Bon,il y a MPUTU Trésor Mabi qui ne joue plus à mazembe, peut-être qu’il est en train de finir sa carrière.je commence par lui,parce qu’il a fait une grande distinction au niveau national et continental.il y également Patou KABANGU,Alain KALUYITUKA DJOGO,Ben MALANGO,René MAKONDELE et tant d’autres que je n’ai plus dans ma mémoire de soixante et dix ans. »

Quel est votre mot de la fin?

ACM:  » mon mot de la fin c’est rester là.moyen ou pas moyen.le matin j’ai été ici avec les petits, là je suis avec la première division.c’est mon oxygène.je ne me plains pas pour toutes les difficultés que je viens de vous citer.si jamais un jour l’Etat va songer à nous,si jamais un jour,la politique sportive peut penser à la jeunesse, peut-être qu’on citera notre nom… peut-être qu’on viendra vers nous… peut-être qu’on nous aidera En ce moment-là que les difficultés ne seront pas parfois éradiquées,mais peut-être diminuées sensiblement.voilà mon mot de la fin ».

Par Plotin YAMBENGA.