Hausse de prix du transport en commun observée à Kinshasa
En cette période des fêtes de fin d’année,la population kinoise fait face à d’énormes difficultés liées au transport.
Le prix de la course a doublé dans certains coins, triplé dans d’autres.
Dans le district de la tshangu,dans l’Est de la capitale,le trajet Kingasani-zando coûte actuellement entre 1500 fc et 2000 Fc le matin,2500 FC ou 3000 FC le soir en lieu et place de 1000 FC .
« Ce qui se passe dans la ville de Kinshasa est très décevant.les conducteurs nous font payer le double,voire le triple du prix fixé par le gouvernement provincial.le Ministre des transports ne fait pas correctement son travail », a déclaré un passager sous anonymat.
Chez transco,la société de Étatique,le prix de la course est maintenue à 500 FC ,mais les passagers déplorent les conditions dans lesquelles ils sont embarqués.
« Transco n’a pas changé de prix;le billet reste à 500 FC.mais,les conditions dans lesquelles nous sommes transportés ne sont pas du tout bonnes.la capacité d’accueil est de 107 passagers,mais des fois, l’équipage décide d’embarquer plus de 130 passagers », regrette un passager de transco.
Face à cette situation,la population invite le gouvernement provincial à faire respecter la grille tarifaire.
« Si le gouvernement provincial travaillait pour le bien de la population,il aurait déjà trouvé la solution à ce problème.les conducteurs violent les décisions du ministre sans être enquietés par les agents de l’ordre.c’est triste.les autorités doivent prendre leurs responsabilités », a déclaré un habitant de la capitale.
D’après certains,la situation actuelle des transports est la preuve que rien ne marche dans la ville de Kinshasa.
« Nous sommes vraiment fatigués de dénoncer ce genre de pratiques.ce n’est pas la première fois que nous demandons au gouvernement de déployer les agents du ministère des transports pour faire respecter la grille tarifaire,mais nos réclamations ne trouvent pas toujours gain de cause.nous voyons les agents du ministère dans les rues seulement quand il s’agit du contrôle de vignettes.les conducteurs nous exigent même de payer l’argent avant d’acceder à bord du bus.cela prouve que la ville n’est pas gérée », se lamente une femme résidant à Kinshasa.
Outre cette problématique,la ville de Kinshasa (plus de 10 millions d’habitants)est également confrontée aux embouteillages monstres durant cette période.
Par Plotin YAMBENGA
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