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29 novembre 2023

Quotinfo.net

Fait du jour

Les raisons de l’intervention Russe au Kazakhstan

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Par Léon Idole Hopay


Pourquoi la Russe  est présente au Kazakhstan

L’armée russe à la rescousse du régime kazakh. Le Kremlin ne peut laisser plonger dans le chaos un voisin, à forte minorité russophone de surcroît. Le risque d’un engrenage semble limité, selon une analyse d’écho.

« Enjeux internationaux »

Les évènements au Kazakhstan ont pris par à coup les observateurs, ainsi que le Kremlin . « Jusqu’à présent, ce pays semblait constituer un exemple de stabilité et de modernisation comme aime Vladimir Poutine », mais traité de dictatoriale selon les occidentaux et Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste du monde russe à l’Institut français des relations internationales (Ifri), avec une astucieuse transition entre le numéro un du régime depuis la chute de l’URSS, Nursultan Nazerbaïev, président du Conseil de sécurité, et le chef de l’Etat Kassym-Jomart Tokaïev.

Le régime, menacé d’être renversé par des manifestants pillant des arsenaux grâce aux abandons de poste de policiers, a dû se résoudre en quelques heures à appeler Moscou à l’aide en déclenchant le mécanisme d’assistance militaire mutuelle de l’organisation ODKB (Kazakhstan, Russie, Biélorussie, Tadjikistan, Kirghizistan et Arménie).
Et Kassym Tokaïev a pris la tête du Conseil de sécurité à la place d’un Nazerbaïev qui a disparu de la circulation depuis quatre jours.

L’indépendance du Kazakhstan anéantie
Surtout, le traité ODKB ne peut être activée qu’en cas d’agression extérieure et non pour mater des manifestants. Qu’à cela ne tienne, le régime a invoqué des terroristes dirigés par des puissances étrangères non spécifiées. La facilité avec laquelle Moscou a répondu favorablement peut surprendre, souligne Tatiana Kastouéva-Jean, à l’en croire, le risque n’est pas nul que cette intervention soit vécue comme une invasion par les Kazakhs.

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pourquoi le Kazakhstan est si important

Comment Poutine utilise l’Ukraine pour réaffirmer la puissance russe

Avec possibilité de représailles sur la partie ethniquement et culturellement russe de la population, surtout dans la partie nord du pays. Elle représente un cinquième environ des 17 millions de Kazakhs et le sort d’étrangers russophones ou d’origine russe importe toujours à Moscou.

A minima, l’arrivée de forces russes réduit à quasi-néant la politique de souveraineté suivie pendant trente ans par Nursultan Nazerbaïev avec une ligne fondée sur un trépied équilibré : Russie, Occident et Chine.

Pas de quoi distraire de l’Ukraine
Mais le Kremlin ne pouvait laisser un pays voisin, le troisième le plus étendu de l’ex-URSS et aux activités stratégiques (pétrole, spatial, minéraux), membre de surcroît de l’Union économique eurasienne, plonger dans le désordre ou un renversement de régime, dit la chercheuse.

Même peuplé, le Kazakhstan importe sur le plan géopolitique pour Moscou. Si l’opération n’est pas sans risque politique, celui d’un engrenage militaire est minime. Les manifestants armés ne feront sans doute pas le poids face aux blindés russes. Le mandat d’intervention mentionne en outre une durée limitée.

Il serait donc très exagéré d’envisager pour Moscou une implication de type « Afghanistan 1979 » , ou un « abcès » fixant des troupes significatives sur son flanc sud-est. Rien donc de nature à « distraire » Vladimir Poutine de son dossier prioritaire, l’Ukraine . Alexander Baunov, du centre Carnegie note toutefois que « juste au moment où il semblait prêt à envahir l’Ukraine, le Kremlin doit diviser son attention et gérer une instabilité stratégique sur deux fronts. Les muscles de la Russie sont en plein équilibre. Les pays européens doivent alors réfléchir deux fois voire plus avant de risquer face à Vladimir Poutine, l’Homme fort.

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