JavaScript must be enabled in order for you to see "WP Copy Data Protect" effect. However, it seems JavaScript is either disabled or not supported by your browser. To see full result of "WP Copy Data Protector", enable JavaScript by changing your browser options, then try again.
10 décembre 2023

Quotinfo.net

Fait du jour

ESU: Désormais, Les institutions publiques fonctionnent comme les privées

IMG-20211105-WA0047
BACHE3CNTDNZUPETITFORMAT
broo
BROCHURE CNTD VERSION 2
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow

Par Plotin YAMBENGA


L’augmentation des frais académiques est observée dans plusieurs institutions publiques à travers le pays depuis la reprise des activités.

Jusque-là, les causes de cette hausse de frais ne sont pas connues.ni les comités de gestion, ni le ministère ne donnent des précisions quant à ce.

D’après une investigation menée par la rédaction, cette augmentation des frais est due au fait que , désormais, une partie des salaires des professeurs proviendra des frais payés par les parents d’étudiants.

Ça serait l’une des résolutions prises le 02 Avril dernier à Bibwa lors des négociations entre le gouvernement et le rassemblement des associations des professeurs d’université du Congo(RAPUCO) en vue de lever la grève.

À l’issue de ces négociations, le gouvernement s’est engagé à augmenter l’enveloppe salariale des professeurs, chef de travaux ,assistants et personnels scientifiques dès le moins d’avril.

Cependant, Aucune précision n’a été fournie sur d’où proviendra cet argent.

La prime des chefs de travaux et assistants,par exemple, passera de 300 à 600 USD par mois, d’après le compte-rendu des négociations dont une copie est parvenue à la rédaction.

Voilà ce qui justifierait le silence du ministère de l’enseignement supérieur et universitaire sur les manifestations des étudiants pour exiger la baisse des frais académiques.

À l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC/Kinshasa),par exemple, les frais sont passés de 510.000 FC à 700.000 FC pour les classes montantes (G2,G3 et L2) , de 580.000 FC à 800.000 FC pour les classes de recrutement.

En plus, après seulement deux semaines de cours, seuls les étudiants ayant payé l’acompte de 400.000 FC et de 500.000 sont admis dans les auditoires.

Les professeurs d’université,chefs de travaux, assistants et personnels scientifiques,sont entrés en grève depuis le 05 janvier,date à laquelle le ministère avait annoncé le lancement de l’année académique 2021-2022.

La principale revendication exigée par eux était l’amélioration des conditions de vie et de travail, notamment l’augmentation de leurs enveloppes salariales.

Cette grève aura duré presque 3 mois ,occasionnant une perturbation du calendrier académique.

Si le gouvernement était en mesure de répondre favorablement à ces revendications sans que les parents d’étudiants n’en subissent les conséquences,eh bien il aurait réagi en moins d’un mois.

Désormais, les institutions publiques devront fonctionner comme les privées dans la mesure où les professeurs seront pris en charge bien que partiellement par les parents d’étudiants.

Il convient de rappeler que les protestations des étudiants contre cette augmentation des frais académiques ont déjà fait deux victimes.

La première est tombée ,il y a une semaine, à l’Université officielle de BUKAVU après avoir reçu des coups de poing d’un brigadier.ce dernier lui reprochait d’avoir participé à une marche ayant pour objectif d’exiger la baisse des frais académiques.

La deuxième victime est morte mardi dernier à MBANDAKA,dans la province de l’équateur.

Il s’agit d’un étudiant de l’Université de MBANDAKA, tué par balle lors d’une manifestation pour protester contre l’augmentation des frais académiques.

À Kinshasa, Plusieurs institutions publiques projettent également des marches pour protester contre l’augmentation des frais académiques dès la semaine prochaine.

Rédaction :+243851211389

Quotinfo.net
error: Content is protected !!