Par Plotin YAMBENGA
Le prix du transport en commun a été revu illégalement à la hausse dans plusieurs coins de la ville depuis le 21 mai dernier.
Dans le district de la Tshangu, situé dans l’Est de la capitale, le trajet Quartier 1- Victoire qui coûtait jadis 1000 FC en taxi-bus et 2000 FC en taxi, revient actuellement à 1500 FC et 3000 FC.
Les causes de cette augmentation ne sont pas encore connues mais certains conducteurs évoquent le contrôle des vignettes par les agents du ministère des Transports.
* »Nous avons décidé d’augmenter le prix de la course pour payer la vignette. Les agents du ministère ne sont pas tolérants, ils ne veulent même pas nous accorder le temps de nous exprimer lorsqu’ils réalisent que nous ne sommes pas encore en ordre »*, a expliqué un conducteur .
Par ailleurs, ce conducteur fustige le mauvais état de certains artères de la capitale malgré le paiement de cette taxe.
* »Nous payons cette taxe chaque année mais la plupart des routes sont en état de délabrement très avancé et cela nous cause des pannes au jour le jour. L’Etat doit affecter cet argent à l’exécution des travaux d’entretien des routes à travers la ville »* , a-t-il ajouté.
Cette situation plonge davantage la population dans le calvaire.
* »La vie devient de plus en plus difficile à Kinshasa. Le prix de la course a presque doublé; nous n’arrivons plus à nous déplacer convenablement à cause du manque des moyens financiers. Avant, je prévoyais 3000 fc pour le transport mais actuellement je suis obligé de prévoir le double. Le prix augmente heure après heure »*, s’est plaint un habitant de Tshangu.
Il a invité les autorités à prendre des décisions efficaces en vue d’y mettre fin.
* »Les autorités doivent prendre des décisions susceptibles de réguler le secteur de transport à Kinshasa. Il règne un désordre total, les conducteurs font tout ce que bon leur semble »*, a-t-il conclu.
Considérée comme étant l’une des villes les plus peuplées d’Afrique avec près de 17 Millions d’habitants, Kinshasa fait face à beaucoup de problèmes notamment le déplacement des personnes et de leurs biens.
La ville ne dispose pas d’un réseau de chemin de fer.
La population se déplace uniquement par voie terrestre soit à bord des véhicules, soit sur des motos.
Rappelons que le ministère provincial des transports a procédé, depuis le 21 mai, au contrôle des vignettes, une taxe prélevée chez les conducteurs des véhicules utilisant les routes de la capitale.
Rédaction :+243851211389
Plus d'infos
*Sports: une nouvelle compétition voit le jour en Afrique*
FATSHI Cup : La RDC lance la compétition face au Tchad*
Football: Cupidité rime avec la race noire*