Par Léon Idole HOPAY
Qui est capable de procéder a l’abolition du salaire capitaliste? :
De la conscience soumise, appropriative, acquisitive et servile à la conscience subversive de la radicalite de Noel.
Bon weekend
Le présent MDW est la suite du précédent qui a divisé le salaire en deux en distinguant ce qui va à la survie de l’individu et la portion qui est consacrée à la production économique. Le salaire capitaliste est celui qui est payé par un patron après avoir produit de la valeur économique. Le salaire capitaliste est payé aussi bien pour la survie de l’individu que pour la production économique dont il est responsable. Dans le MDW de la semaine dernière, nous avons tenu à séparer la portion du salaire destinée aux conditions matérielles de survie et celle destinée à la production économique. Avec cette distinction, les conditions matérielles du travailleur ne sont plus à la merci d’un patron qui ne tient qu’à ses propres intérêts. C’est dans cette logique que nous avons proposé que tout congolais qui atteindrait l’âge de la majorité puisse recevoir une rémunération de $1500 et cela quel que soit ce qu’il fait. Ce salaire est le droit économique de la personne humaine en tant que personne, c’est exactement comme le droit de vote à partir de 18 ans.
A cela nous avons ajouté le fait que le salaire soit lié à l’individu et non au poste de travail de sorte que si quelqu’un perdait son emploie, il continuerait à percevoir son salaire.
Cette proposition est assortie évidemment des plusieurs préalables, notamment le plafonnement de tous les salaires de la république a $6000. Ceci sera le salaire le plus élevé dans tout le pays. Le dynamisme salarial sera le suivant: $1500-$2500-$3500-$6000. Le changement de salaires sera conditionné par la qualification de chacun dans ce qu’il fait le mieux.
L’argument de la paresse qui envahirait les gens à qui on payerait de l’argent sans un travail en contrepartie est un des mensonges capitalistes comme nous l’avions souligné la fois dernière.
Une personne dont les conditions matérielles de survie sont assurées par une rémunération régulière fera ce qu’il aime faire et le fera très bien. Elle ne sera plus dans l’angoisse de sa survie qui dépendrait d’un patron qui du jours au lendemain pourrait décider de le mettre dehors. L’angoisse du lendemain salarial partie, la personne se concentrera sur ce qu’il sait faire le mieux. Il y en a qui font sans doute s’associer pour réaliser des projets d’envergure. La violence qui est la caractéristique de toute société et de toute hiérarchie sera jugulée par une police qui sera dans les mêmes conditions que tout le monde du point de vue salarial. La production des richesses se poursuivra par subvention des cotisations sociales et non par des prêts bancaires qu’il faudra rembourser. Les gens ne travailleront pas pour rembourser une dette, mais pour créer des richesses pour la société. Ce modèle existe déjà dans le système de santé de plusieurs pays de l’Europe bismarckienne. Il suffit de l’entendre dans tous les domaines de la vie sociale.
Cette proposition parait extrêmement subversive au regard de plusieurs contemporains qui n’ont connu jusqu’à présent que le mode capitaliste de production et d’organisation de la société. Cette proposition est, en effet, une radicalité révolutionnaire. La radicalité révolutionnaire est celle que nous avons célébrée le 25 Décembre 2022, la Noel. Noel, c’est le temps où le fini et l’infini se retrouvent dans une fertilité radicale et révolutionnaire. Noel nous a dit qu’il n’y avait plus de césure entre le fini et l’infini. Chaque homme est dépositaire, à travers sa finitude de l’aptitude à l’infini par l’acte révolutionnaire qui fait qu’il aboli lui-même sa finitude. Dans l’esprit de Noël, chaque homme doit devenir l’incarnation de la nativité révolutionnaire. En chacun de nous le fini et l’infini se conjuguent dans l’acte révolutionnaire de la conscience de l’assujettissement et de l’émancipation.
Le capital veut remplacer notre conscience subversive par une conscience soumise, appropriative, acquisitive et servile. La conscience qui peut comprendre l’abolition du salaire capitaliste est la conscience subversive de la conjugaison du fini et de l’infini qi produit une esthétique révolutionnaire de la transformation sociale.
Un groupe est en train de se former dans nos murs, il s’appelle CongoMagis, c’est à dire un Congo qui va toujours vers ses possibilités les plus reculées. Ce groupe contient des individus capables d’une conscience subversive susceptible de faire advenir l’abolition du salariat pour la plus grande gloire de l’infini qui se marie avec le fini pour produire une transfomation sociale radicale et émancipatrice.
Rédaction :+243816440669, +243851211389
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