« Les politiciens d’abord, oui eux au préalable »
Le 24 janvier 2019, fourmillants ont été les congolais qui étaient affables à assister à un changement de la situation socio-économique de leur pays grâce à l’alternance politique au sommet de l’Etat. Félix TSHISEKEDI est à la magistrature suprême.
A les en croire , Le fils du sphinx de Limete était celui-là qui symbolisait la fin de leur souffrance.
Cependant, après quatre ans de gouvernance, l’on discerne qu’il s’agit de l’heritage de ce que l’on a vécu sous le régime de Joseph Kabila, avec une dose funeste particulièrement .
Cette conversion qu’on s’attendait tarde à survenir.
Escroquerie des fonds publics, hausse sans raison valable des prix des denrées alimentaires, manque d’expertise pour faire respecter la grille tarifaire de transport en commun…tel est le résumé de la situation socio-économique à laquelle la population congolaise fait face.
À cela s’ajoute ce que d’aucuns qualifient d’innovation TSHISEKEDISTE,<la liberté provisoire définitive> « dans le domaine de la justice.
Le président Félix TSHISEKEDI , les Députés nationaux et provinciaux,les ministres, les conseillers, les chefs d’entreprises publiques se retrouvent indubitablement eux au moins ont vécu ou vivent le changement, pendant que la population qui leur a donné mandat ne voit que des dérangements.
« RAM bis fait son apparition »
Alors que l’instauration de la taxe RAM a suscité la grogne sociale dans plusieurs villes du pays avant sa suppression, l’autorité de régulation de postes et télécommunications au Congo(ARPTC), vient d’instaurer de nouvelles taxes similaires pour étouffer davantage le besoin de communiquer dans un pays dont 80% de la population vivent avec moins d’un dollar américain par jour.
Le 28 février, les réseaux de télécommunication ont troqué leurs grilles tarifaires de forfaits Internet sans en informer leurs abonnés.
Chez Airtel, par exemple, l’on est passé de 200 à 100 Megabytes pour 500 FC à Kinshasa.
Selon certains revendeurs, le réseau ne leur a envoyé aucun message sur cette modification de prix de forfaits.ils ont résolu de les appliquer pour ne pas travailler à perte.
« Les prix de forfaits ont changé depuis le 28 février. Nous sommes obligés de nous y conformer pour ne pas travailler à perte », a expliqué Doris , un revendeur de crédits de télécommunication.
Les inédites taxes instaurées par cet organe ,qui dépend directement de la présidence de la République , font que les forfaits soient divisés en deux pour le même montant que l’on payait avant leur mise en application.
Avec 10 USD, l’on a 10 GB en lieu et place de 20 GB par mois.
« À quoi servent les fonds générés par ces taxes « ?
À cette question, il n’y a aucune réponse pour l’instant,mais, tout porte à croire que ces taxes ne sont rien d’autre qu’une source de financement de la prochaine campagne électorale de la présidence.
_Les 250 millions USD générés par RAM n’ont jamais atterri dans les caisses du Trésor Public_ . Révélation faite fin janvier par le ministre des Finances, Nicolas KAZADI.
D’après certaines indiscrétions, ces fonds auraient été empochés par le chef de l’État et le ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication, Augustin KIBASSA Maliba, sauvé de justesse d’une motion de défiance par les députés de l’Union sacrée pour la nation.
Depuis l’accession de Félix TSHISEKEDI à la magistrature suprême, aucun bien de première nécessité n’a connu une baisse de prix. Tous sont vendus à des prix deux fois supérieur à ceux auxquels ils étaient vendus en 2019.
En voici quelques exemples : Un savon le coq coûte actuellement 800 FC (350fc en 2019), un paix revient à 500 FC(200 FC en 2019), un paquet de papiers mouchoirs 500 FC(200 FC en 2019), un bidon d’huile de 5 litres 28.000 FC(16500 FC en 2019), une mesurette de maïs 6500 FC(4000 FC en 2019).
La principale raison qu’avancent les communicateurs Pro pouvoir sur différents plateaux de télévision, c’est la guerre en Ukraine.
Pourtant, tous les produits cités ci-dessus ne proviennent pas de l’extérieur.
*Dans le domaine de transport en commun, c’est encore pire* .
Le prix de la course est fixé par le conducteur qui le modifie quand il veut sans être inquiété par qui que ce soit.
Le matin, c’est 1500 FC, 2000 FC, voire 2500 FC.À midi, pour la même distance, c’est 500 FC ou 1000 FC.
Dès que 15h00 sonne, l’on passe de 1000 FC à 1500 FC ou 2000 FC.
Chose étonnante, les passagers sont obligés de payer cet argent avant même d’accéder à bord du taxi bus, une autre innovation de l’ère TSHISEKED.
Faut-il faire uniquement la politique pour se retrouver dans en RDC ?_
Les dirigeants des institutions ont-ils abandonné la population dont ils ont reçu mandat?
C’est bien cela. Les députés, censés représenter la population au parlement, sont toujours silencieux face à de tels scénarios de peur de perdre les avantages dont ils bénéficient du gouvernement.
» L’on s’attendait au changement,mais on ne voit que des dérangements », chantait BOB Elvis »
Qu’est devenue l’UDPS ?
Union pour la démagogie et la pénitence sociale, telle est l’image que l’on se fait actuellement du parti présidentiel,qui prônait le progrès social.
Au lieu de besogner pour progresser les conditions de vies du petit peuple, le régime actuel semble militer pour mettre les politiciens dans les conditions rêvées en oubliant totalement le fameux slogan « le peuple d’abord« .
La population congolaise doit se choisir de bons dirigeants aux prochaines élections pour espérer vivre le changement.
Pour y parvenir, il faudra boycotter les cadeaux empoissonnés de députés et autres politiciens tels que des polos à usage unique, des sacs de riz, képis, vareuses, ballons, écharpes, pagnes, sachets de poulets et jus plastique.
Rédaction:+243816440669,+243851211389
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